About
The imprint reveals the golden ratio that I have in my hands. With my eyes closed, my skin’s points of contact are endless. The hand touching the surface casts a shadow that turns into light when it is retracted and the color appears.
—Giuseppe Penone
Gagosian is pleased to announce Giuseppe Penone’s Impronte di luce / Empreintes de lumière. Opening on October 17 at 4 rue de Ponthieu, the exhibition centers on an entirely new body of paintings, unique in the artist’s more than fifty-year career. Inspired by Penone’s experience of Le Corbusier’s Couvent Sainte-Marie de La Tourette in Éveux, France, these canvases are on view alongside imprints used in their production; an artist’s book, Le Bois Sacré du Couvent de La Tourette (2022), which collects rubbings made from the building’s wood-grained concrete walls; and other graphic and sculptural works.
Penone’s complex and extended relationship with the convent—he has visited it repeatedly and exhibited there in 2022—sparked a dialogue that led to these new paintings. Working with paint—a medium to which he is a relative stranger—and making use of Le Corbusier’s sixty-three-color palette for “architectural polychromy,” the artist has again employed a process of imprinting and tracing. First stamping sections of his hands in ink on paper to generate shapes that suggest animal or human figures, he then projected the designs onto canvases, reproducing them at a larger scale in oil paint.
L’empreinte révèle le nombre d’or que j’ai entre les mains. Les yeux fermés, les points de contact avec ma peau sont infinis. La main touchant la surface projette une ombre qui se transforme en lumière lorsqu’elle se rétracte et la couleur apparaît.
—Giuseppe Penone
Gagosian a le plaisir d’annoncer l’exposition Impronte di luce / Empreintes de lumière de Giuseppe Penone. L’exposition, qui ouvre le 17 octobre au 4 rue de Ponthieu, est centrée sur un corpus de peintures entièrement nouveau et inédit dans la carrière de l’artiste, qui s’étend sur plus de cinquante ans. Inspirées de l’expérience de Penone au Couvent Sainte-Marie de La Tourette conçu par Le Corbusier à Éveux en France, les toiles sont exposées aux côtés des empreintes utilisées pour leur production ; d’un livre de l’artiste, Le Bois Sacré du Couvent de La Tourette (2022), qui rassemble des frottages réalisés sur les murs en béton à grain de bois du bâtiment ; ainsi que d’autres œuvres graphiques et sculpturales.
La relation complexe et profonde que Penone entretient avec le couvent—il l’a visité à maintes reprises et y a exposé en 2022—a suscité un dialogue qui a conduit à ces nouvelles peintures. Travaillant avec la peinture—un médium qui lui est relativement étranger—et utilisant la palette de soixante-trois couleurs de Le Corbusier pour une “polychromie architecturale”, l’artiste a de nouveau eu recours à un travail d’impression et de traçage. Il a d’abord estampillé certaines parties de ses mains à l’encre sur papier pour générer des formes qui évoquent des figures animales ou humaines, qu’il a ensuite projetées sur des toiles, les reproduisant à plus grande échelle à la peinture à l’huile.
Au cours de sa carrière, Penone, protagoniste de l’Arte Povera, a manié un large éventail de matériaux et de formes pour explorer la croissance, la respiration et d’autres processus involontaires. Les mains et la peau sont depuis longtemps des motifs importants dans sa démarche, inextricablement liés à la manipulation de matériaux artistiques. Les fines lignes dermiques visibles dans les peintures sont, comme les cernes des arbres, des indicateurs d’âge ; leurs textures délicates évoquent également le sens du toucher en tant que moyen d’expérimenter et de connaître le monde. Les dimensions des peintures de Penone—chacune forme un carré de 183 cm de côté—reflètent celles du Modulor de Le Corbusier, une échelle anthropométrique basée sur le nombre d’or. (Cette série rappelle également les Anthropométries [1960] d’Yves Klein dans le transfert direct de pigment du corps humain au support pictural.)
Sont également exposées au rez-de-chaussée de la galerie ; Svolgere la propria pelle – 10 giugno 1970 (To Unroll One’s Skin – June 10, 1970) (1970), l’une des premières œuvres de Penone ; des dessins de la série Maldoror (1986–88), inspirée du poème en prose “Les Chants de Maldoror” (1868–69) du Comte de Lautréamont, dans lesquels Penone a recourt aux empreintes de mains pour créer “un paysage changeant de signes”; et un grand dessin sans titre de 1983 qui reprend certains des mêmes motifs. Au premier étage se trouvent cinq œuvres de la célèbre série Propagazioni (Propagations) (2012), des dalles d’onyx gravées d’empreintes digitales.
Un essai de Carlos Basualdo, Keith L. et Catherine Sachs conservateur senior de l’art contemporain au Philadelphia Museum of Art, sera publié pour accompagner l’exposition.
Le 18 octobre 2023, Penone sera reçu comme membre associé étranger de l’Académie des beaux-arts de Paris.
Presse
Gagosian
press@gagosian.com
Toby Kidd
tkidd@gagosian.com
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Karla Otto
Ottavia Palomba
ottavia.palomba@karlaotto.com
+33 1 42 61 34 36
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Now available
Gagosian Quarterly Fall 2022
The Fall 2022 issue of Gagosian Quarterly is now available, featuring Jordan Wolfson’s House with Face (2017) on its cover.
Giuseppe Penone À La Tourette
Le Couvent Sainte-Marie de La Tourette, in Éveux, France, is both an active Dominican priory and the last building designed by Le Corbusier. As a result, the priory, completed in 1961, is a center both religious and architectural, a site of spiritual significance and a magnetic draw for artists, writers, architects, and others. This fall, at the invitation of Frère Marc Chauveau, Giuseppe Penone will be exhibiting a selection of existing sculptures at La Tourette alongside new work directly inspired by the context and materials of the building. Here, Penone and Frère Chauveau discuss the power and peculiarities of the space, as well as the artwork that will be exhibited there.
Augurs of Spring
As spring approaches in the Northern Hemisphere, Sydney Stutterheim reflects on the iconography and symbolism of the season in art both past and present.
Giuseppe Penone: By the Bay
Elizabeth Mangini writes on Giuseppe Penone’s installation of two sculptures at San Francisco’s Fort Mason.
Now available
Gagosian Quarterly Spring 2020
The Spring 2020 issue of Gagosian Quarterly is now available, featuring Cindy Sherman’s Untitled #412 (2003) on its cover.
Giuseppe Penone at Fort Mason
An outdoor installation by Giuseppe Penone in San Francisco’s historic Fort Mason features two life-size bronze sculptures cast from fallen trees. The project continues the artist’s long investigation of the perpetual give-and-take between humans and nature. In this video, Penone discusses what drew him to this landscape and the concepts behind the installation.
News
In Conversation
Giuseppe Penone
Hala Wardé
Wednesday, December 6, 2023, 6:30pm
Gagosian, 4 rue de Ponthieu, Paris
Please join Gagosian for a conversation between Giuseppe Penone and architect Hala Wardé inside Impronte di luce / Empreintes de lumière, an exhibition of new paintings by the artist inspired by his experience of Le Corbusier’s Couvent Sainte-Marie de La Tourette in Éveux, France. The longtime friends will discuss Penone’s latest body of work and their most recent collaboration for Louvre Abu Dhabi, where Wardé was partner architect and Penone was one of two artists commissioned to create site-specific permanent installations. They will also consider the creative exploration of space, form, and material inherent to both art and architecture, shedding light on the fascinating intersections that shape their collaborative efforts. The conversation will be conducted in French.
Giuseppe Penone, Impronte di luce (Imprints of Light), 2023 © Giuseppe Penone/2023 Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris. Photo: Thomas Lannes